Étude de cas sur la préparation à l’investissement : Nectar Technologies

Auteur : Eoin Callan, Directeur exécutif du Fonds de capitaux Upper Canada Equity

Cette étude de cas fait partie d’une série d’études de cas en finance sociale sur la préparation à l’investissement. Grâce à un partenariat avec le Programme de préparation à l’investissement (IRP en anglais), SI Canada collabore avec dix entités (OSPS sans but lucratif, coopératives, entreprises sociales à but lucratif) qui ont développé une expertise en préparation à l’investissement, et leur donnent l’occasion de partager leur parcours et de présenter ce travail au moyen d’une étude de cas et d’un événement virtuel.

Téléchargez l’étude de cas ici.

Contexte

Nectar Technologies aide les apiculteurs à élever des abeilles plus saines pour sécuriser notre approvisionnement alimentaire.

Une part croissante de notre alimentation dépend de la pollinisation des abeilles. Cependant, divers facteurs rendent de plus en plus difficile l’élevage d’abeilles en bonne santé, car la recherche indique un déclin des insectes qui pourrait entraîner l’extinction de 40% des espèces d’insectes dans le monde au cours des prochaines décennies. Environ 40% des ruches d’abeilles américaines meurent chaque année, contre une moyenne historique de 15%.

Avec une demande croissante de pollinisation des abeilles dans l’agriculture et une liste de défis de plus en plus longue auxquels sont confrontés les apiculteurs pour élever des abeilles en bonne santé, il est nécessaire de trouver des solutions. Le manque d’outils innovants accessibles à l’industrie apicole limite sa capacité à réagir.

Nectar est un organisme à but social en pleine croissance qui fournit aux apiculteurs des outils basés sur les données, afin de donner une voix à leurs abeilles dans un système agricole qui parfois ne peut pas les entendre. L’objectif de Nectar, qui attire des investissements, est de bouleverser l’agriculture conventionnelle et de construire un système alimentaire durable où les pollinisateurs sont considérés comme ayant un rôle essentiel dans l’alimentation de notre planète.

Calendrier du projet de finance sociale

Nectar a reçu des investissements initiaux en capital patient du Fonds Upper Canada Equity, un fonds d’impact social ancré dans le comté rural de Prince Edward, en Ontario.

Les investissements d’impact initiaux ont été réalisés de 2019 à 2021, à mesure que Nectar atteignait des étapes importantes démontrant sa préparation à l’investissement.

Au départ, le fonds d’impact a estimé que Marc-André Roberge, PDG de Nectar, avait rassemblé une équipe principale et une liste de conseillers possédant les connaissances scientifiques et les compétences techniques nécessaires pour analyser le problème et développer des solutions pratiques.

Pour le fonds, un test clé de la réceptivité à l’investissement était de savoir si l’équipe en démarrage était prête à sortir du laboratoire et à tester sa solution sur le terrain.

L’investisseur voulait savoir si Nectar était prêt à :

● Rencontrer les apiculteurs, les agriculteurs et les communautés rurales là où ils se trouvaient ;

● Co-créer des solutions en collaboration avec les clients et les bénéficiaires finaux ;

● Obtenir une validation du marché pour ses produits et services ;

● Démontrer une traction dans le secteur ;

● Identifier les résultats attendus et mesurer les impacts.

Au fur et à mesure que Nectar atteignait ces étapes clés, l’investisseur a réalisé des investissements complémentaires.

En 2021, Nectar avait démontré une traction sur le marché et réalisé des impacts mesurables. Les apiculteurs et les agriculteurs utilisant ses solutions étaient en mesure d’améliorer significativement la santé des abeilles et de montrer un retour sur investissement. Les données et les consultations avec les cultivateurs et les communautés rendaient également de plus en plus évident qu’il existait un solide argument en faveur de changements complémentaires dans les pratiques agricoles plus larges et de modifications de la chaîne d’approvisionnement alimentaire afin de la rendre moins hostile aux pollinisateurs.

Cela a marqué un tournant dans la relation entre l’investisseur et la société de portefeuille, alors que l’élève devenait le professeur. En 2022, les informations fournies par Nectar poussaient l’investisseur à aborder une série de questions :

● À quoi ressemblerait une chaîne d’approvisionnement alimentaire locale favorable aux abeilles ?

● Quels sont les lacunes en matière d’accès au capital pour financer cette transition ?

● À quoi ressemblerait une stratégie d’investissement favorable aux abeilles ?

● Comment les communautés et les entrepreneurs peuvent-ils être mobilisés pour mener cette transition ?

Implication du gouvernement dans le parcours de l’investissement d’impact

L’investisseur a pu tirer parti d’un soutien crucial du gouvernement pour assigner des entrepreneurs chevronnés afin de coacher Nectar dans la commercialisation de l’innovation et la mesure de l’impact, ce qui a aidé à préparer l’entreprise à attirer de nouveaux capitaux.

Au niveau du fonds, l’investisseur a également reçu le soutien du gouvernement du Canada par le biais du Programme de préparation à l’investissement (PPI) pour transformer les informations fournies par Nectar sur la santé des pollinisateurs en mesures concrètes visant à rendre le système alimentaire plus favorable aux abeilles. Le PPI a soutenu l’investisseur à impact, Nectar, et ses partenaires pour :

● Impliquer les apiculteurs, les agriculteurs et  les organismes dirigées par les autochtones et les groupes de conservation dans les changements nécessaires pour rendre la chaîne d’approvisionnement alimentaire plus favorable aux abeilles ;

● Mobiliser les communautés rurales pour soutenir une transition vers des économies locales plus régénératrices.

En 2022, cet engagement avait produit des résultats concrets. Rendre le système alimentaire local moins hostile aux pollinisateurs signifiait promouvoir la diversification à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement alimentaire – y compris l’accès au capital, la gestion des terres, les types de cultures, les aliments produits, ainsi que leur distribution et leur consommation – de manière à ce qu’il devienne plus circulaire et régénératif, en s’appuyant davantage sur les savoirs autochtones.

L’accent mis sur la mobilisation des collectivités s’est appuyé sur les travaux menés par l’universitaire Marshall Ganz, ancien organisateur d’ouvriers agricoles, et ses collègues de la Harvard Kennedy School, Ronald Heifetz et Christopher Robichaud, pour relever les défis d’adaptation qui constituent une menace existentielle pour les collectivités. L’approche a également été influencée par la recherche sur les économies axées sur la collectivité menée par la professeure Audrey Jamal de la Laing School of Business and Economics de l’Université de Guelph.

Comment l’initiative est née

Armé des résultats de l’engagement communautaire et des enseignements tirés de la collaboration avec Nectar, l’investisseur s’est lancé dans les actions suivantes :

  • Conception et lancement d’un nouveau fonds d’impact axé sur les investissements basés sur le lieu pour la transformation du système alimentaire, une transition juste et la réconciliation économique.
  • Établissement de relations et de partenariats avec des organismes dirigés par des autochtones.
  • Recrutement de coaches, d’investisseurs d’impact et d’entrepreneurs sous-représentés dans le cadre d’une série d’accélérateurs visant à préparer les projets durables dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture à être prêts pour l’investissement, avec le mentorat du PDG de Nectar, Marc-André Roberge.

 

Lorsque le Fonds Upper Canada Equity a effectué son investissement initial dans Nectar, le fonds était agnostique quant au secteur. Le nouveau fonds, le Bloom Local Food Fund, avait une forte orientation thématique sur l’alimentation et l’agriculture, et faisait partie d’un réseau d’une douzaine de fonds alignés qui composent l’Initiative de financement communautaire Catalyst Community Finance Initiative, une collaboration visant à créer une infrastructure partagée pour l’investissement communautaire, soutenue par le Programme de préparation à l’investissement.

Types de soutien financier recherchés

Une étape historique dans le développement de la finance sociale au Canada est survenue au cours du premier semestre 2023 avec le lancement du Fonds de finance sociale soutenu par le gouvernement fédéral d’une valeur de 755 millions de dollars, et la sélection de trois grossistes : Boann Social Impact LP, Realize Capital Partners et CAP Finance, qui déploieront initialement 400 millions de dollars de capital public, correspondant à un ratio de 2:1 avec des capitaux privés pour un investissement total de 1,2 milliard de dollars.

Boann et Realize agiront chacun en tant que fonds de fonds et investiront dans des intermédiaires financiers sociaux existants et émergents, qui à leur tour investiront dans des organismes à vocation sociale, dans le but général de : construire un marché financier social résilient ; créer des impacts sociaux et environnementaux positifs ; et promouvoir l’équité sociale en fournissant un accès au capital aux populations et régions défavorisées, y compris les zones rurales.

En prévision de cette injection de capital sur le marché, le Programme de préparation à l’investissement a été conçu pour soutenir la préparation des entreprises telles que Nectar Technologies et des fonds tels que le Bloom Local Food Fund, ainsi que les communautés qu’ils desservent.

Au niveau des intermédiaires, le nouveau fonds cherche, à partir du Fonds de finance sociale, un investissement remboursable correspondant qui sera utilisé pour fournir un capital patient aligné sur les valeurs sous forme de capitaux propres et de dettes aux organismes à vocation sociale telles que Nectar. Ce capital sera co-investi dans des entreprises sociales, à but lucratif et à but non lucratif, dans le but de transformer le système alimentaire local en faveur des abeilles et de favoriser une économie inclusive. Les investissements viseront à réduire les obstacles à la participation économique des populations méritantes en matière d’équité et à promouvoir la réconciliation économique.

Au niveau de l’entreprise, Nectar s’est jusqu’à présent appuyée sur un mélange d’investissements en capitaux propres et de dettes de démarrage pour son financement. En général, les start-ups axées sur la technologie ont peu d’actifs à un stade précoce, ce qui signifie que la majeure partie de leur valeur réside dans des éléments immatériels tels que la propriété intellectuelle, et elles ne disposent donc pas des garanties requises pour un crédit sécurisé conventionnel. La plupart des entreprises à fort potentiel se tournent vers des investisseurs en capitaux propres prêts à fournir du capital en échange d’une participation dans l’entreprise, puis accèdent à davantage de crédit par la suite à mesure qu’elles se développent. Le déploiement du Fonds de finance sociale devrait augmenter la disponibilité de ces types de soutiens financiers pour les organismes à vocation sociale tels que Nectar, et encourager davantage l’utilisation d’outils innovants tels que le financement basé sur les revenus et les modèles de propriété des employés.

Comment l’impact a été mesuré et démontré aux investisseurs

L’écosystème de l’innovation sociale et de la finance sociale au Canada converge de plus en plus autour de l’Approche Commune de Mesure de l’Impact, qui permet une mesure de l’impact flexible et partageable pour les organismes à vocation sociale. L’initiative s’engage à centrer la mesure de l’impact sur les besoins des organismes à vocation sociale et de ceux qu’ils servent, plutôt que sur les investisseurs.

Un moyen utilisé par Nectar pour mesurer et rendre compte de l’impact est au niveau des ruches, en suivant le nombre de ruches sur sa plateforme et la santé de chaque ruche de saison en saison. En fin de compte, l’ensemble unique de données que Nectar est capable de recueillir en plaçant des traceurs et des capteurs dans les ruches lui permet de mesurer le niveau de biodiversité et de rendre compte de l’hospitalité d’un paysage pour les pollinisateurs, ce qui est un indicateur de santé pour l’écosystème plus large.

Au niveau du fonds, l’Approche Commune est utilisée en combinaison avec un ensemble de cadres qui incluent le Sustainability Accounting Standards Board, IRIS+, l’Impact Management Project et les Principes pour l’Investissement Responsable des Nations Unies.

Bloom Local Food Fund

Image:

Approche de l’impact

CADRE ET NORMES*

*Le cadre et les normes d’impact sont actuellement en développement et seront finalisés d’ici le deuxième trimestre 2023.

NIVEAU DU FONDS

Les mesures transversales de l’ensemble du portefeuille seront agrégées et rapportées sur une base annuelle.

NIVEAU DE L’ENTREPRISE

Seules les entreprises qui génèrent un impact ou qui démontrent un potentiel d’impact sont sélectionnées.

Le fonds travaillera avec les entreprises pour évaluer la base d’impact et créer un plan d’impact avec des mesures d’impact pertinentes.

Le plan sera continuellement suivi tout au long de la durée de l’investissement pour s’assurer que les objectifs sont atteints.

Comment la diversité et l’inclusion sont prises en compte

Au niveau de l’entreprise, Nectar a établi une politique interne de diversité et d’inclusion partagée avec chaque membre de l’équipe. En tant qu’entreprise “principalement hétérogène”, Nectar déploie des efforts délibérés et conscients pour construire une culture inclusive et promouvoir l’équité. Reconnaissant la valeur des perspectives et des expériences diverses, Nectar a mis en place des pratiques d’embauche inclusives qui favorisent l’égalité des chances pour les candidats issus de différents milieux. Ces politiques soulignent l’importance de traiter chaque membre de l’équipe avec respect et dignité, indépendamment de leur race, de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur religion, de leur handicap ou de toute autre caractéristique.

Au niveau du fonds, la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion (JEDI) sont au cœur du travail. En plus des politiques internes en matière de JEDI, le fonds cherche à éliminer les obstacles à l’accès au capital auxquels les groupes méritants ont historiquement été confrontés. Cela signifie transformer le rapport de force et faire des changements au niveau des personnes qui prennent les décisions concernant l’allocation du capital. Cette approche se reflète dans l’engagement du fonds envers le défi 50-30 du Canada, visant à atteindre une parité hommes-femmes d’au moins 50% et une représentation de 30% des groupes méritants dans la gouvernance de l’organisation, selon Ameeta Vijay, présidente du conseil d’administration.

Prochaines étapes pour Nectar

Les prochaines étapes consistent à développer la solution de Nectar, tant en termes de parts de marché que d’impact sur l’agriculture, afin d’aider les apiculteurs à fournir un approvisionnement prévisible en colonies d’abeilles saines pour la pollinisation durable des cultures et la production de miel. Un élément clé de l’impact du produit sera l’intégration d’une intelligence artificielle propriétaire (IA) utilisant un ensemble de données sans précédent dans la plateforme Nectar, pour renforcer les connaissances des apiculteurs en matière d’élevage d’abeilles en bonne santé et maximiser leur rentabilité commerciale. Un autre élément clé sera de communiquer de manière adéquate les succès que Nectar a pu obtenir avec ses premiers clients ces dernières années.

Après cela, Nectar va poursuivre ses travaux sur la façon dont les informations prédictives sur les populations d’abeilles peuvent contribuer à améliorer la résilience des marchés de la pollinisation et de la production de miel. Nectar considère sa plateforme comme le système d’exploitation de l’industrie apicole et évaluera l’hébergement d’offres tierces, qu’il s’agisse de solutions technologiques ou d’intrants plus traditionnels (alimentation, traitements, reines, etc.).

Enfin, Nectar est désireux d’explorer comment son ensemble de données sur la santé des abeilles peut être utilisé comme des biosenseurs pour la santé des pollinisateurs dans différents paysages à l’échelle mondiale. Déjà, l’entreprise découvre des effets mesurables des événements environnementaux sur la santé des abeilles qu’elle surveille, comme des emplacements à proximité d’importants incendies de forêt au Canada étant corrélés à la présence de colonies plus faibles dans certaines parties du continent.

Leçons apprises

Une leçon clé est l’importance pour un organisme à but social d’avoir accès à un capital patient et à des investisseurs qui partagent les mêmes valeurs. Les jeunes entreprises peuvent être soumises à des pressions de la part du capital-risque traditionnel pour une sortie rapide, ce qui peut créer des tensions quant à la voie à suivre pour poursuivre la création de valeur à long terme et l’impact. Les investisseurs traditionnels peuvent perdre patience face aux efforts déployés pour construire une chaîne d’approvisionnement durable ou favoriser l’équité, et peuvent inciter les entreprises de leur portefeuille à prendre des raccourcis.

Avant de réaliser un investissement, il y a un processus de diligence raisonnable lors duquel l’investisseur évalue la préparation d’une entreprise à recevoir un investissement. C’est aussi l’occasion pour l’entreprise de juger si l’investisseur est adapté et peut apporter de la valeur. Traditionnellement, la diligence raisonnable examine des facteurs tels que les modalités de l’accord, les revenus, la concurrence, l’expérience de gestion et les risques. Pour les investissements à impact, c’est également un moment pour considérer s’il y a une convergence sur les valeurs fondamentales et le but. Pour un organisme à but social comme Nectar qui connaît une croissance rapide, elle fera face à une série de points de basculement où des choix stratégiques devront être faits. Avoir des investisseurs alignés sur les valeurs signifie qu’elle peut prendre ces décisions de manière cohérente en tenant compte de la santé des personnes et de la planète.

Espoirs futurs en matière de finance sociale

Le parcours d’investissement de Nectar a en quelque sorte reflété l’évolution de la finance sociale au Canada. Au début, Nectar a sollicité un petit groupe d’investisseurs à impact qui ont fourni un accès à un mentorat sur la façon de se préparer à l’investissement, notamment grâce à des organismes tels que SVX, une plateforme de finance sociale. Alors que Nectar commençait à obtenir des percées en laboratoire et sur le terrain, la demande a commencé à augmenter rapidement. Étant donné l’ampleur du problème mondial de la mortalité des abeilles, Nectar devait étendre son rayon d’action. Cela signifiait trouver des investisseurs plus importants qui étaient alignés sur la poursuite de l’impact. Au Canada, cela ne représentait pas une liste très longue. Avec un timing impeccable, c’était le moment où le Fonds pollinisateur de TELUS pour un monde meilleur lançait un fonds de 100 millions de dollars et sélectionnait Nectar comme l’un de ses dix premiers investissements.

Sur le marché plus large de la finance sociale, nous assistons à une évolution parallèle, passant d’un réseau restreint d’investisseurs comprenant des family offices et des fondations privées à un nombre croissant d’institutions prêtes à investir pour l’impact. Parallèlement, nous avons vu émerger une génération d’innovateurs et d’entrepreneurs sociaux qui placent le but au centre de leur travail et des entreprises qu’ils construisent. Ces deux évolutions témoignent de la santé, de la vitalité et du potentiel de l’écosystème de la finance sociale au Canada.

Cependant, il existe un écart entre l’ampleur et la complexité des défis auxquels les entrepreneurs et les communautés font face et le capital disponible. Il n’existe pas encore un marché de la finance sociale entièrement fonctionnel et auto-suffisant où l’offre est assortie à la demande. De plus, il y a une pénurie d’intermédiaires de finance sociale dirigés par des personnes noires et racisées. Le déploiement de 400 millions de dollars du Fonds de finance sociale fédéral et les efforts pour le jumeler avec un capital privé dans une proportion de 2:1, injectant ainsi plus de 1,2 milliard de dollars sur le marché, sont conçus pour combler ces lacunes et catalyser un marché résilient et diversifié pour les investissements ayant un impact positif sur les personnes et la planète.